JC ET LES MIRAUDS VOLANTS

RETOUR A L'ACCUEIL MES VOLS


1997 - Mir Info article de 2018

2003 Saint Gaudens stage pilotage

2003-06-23 Le reve d'Icare ...par Thales

2010-06-19 Salon de l'aviation verte au Bourget

2010-12-10. Un gypaete barbu bleu survole Ponson

2010-12-10. Patrice tente Nogaro-Ponson

2013-03-21. Compte rendu AG Mirauds Volants, visite du TBM850

2013-04-06. Radio Voix Bearn et JCL a l'AC Bearn

2015-02-13. Un tetras a Ponson

2021-05-27.LA SEMAINE DES PYRENEES - Thomas Dubois

2023-09-27. Stage vol montagne ULM A22















1997 Mir Info article de 2018

LE MOT DU PRÉSIDENT

Le 30 septembre 1997, il est 10 h 25 et, en compagnie de mon instructeur et d’un ami, nous décollons du terrain de Toulouse-Lasbordes à destination de celui d’Auch-Lamothe sur le Robin DR-400 F-GOVG.

C’est la première fois que je vais me poser en terre gasconne, et j’ai opté pour Auch parce qu’une de mes connaissances, récemment installée dans cette ville m’a parlé de son aérodrome.

En prenant cette décision anodine et de la rencontre que j’allais faire avec Éric Van Royen (alors instructeur et chef pilote à l’aéro-club des Mousquetaires d’Auch), j’étais bien loin de me douter qu’allait commencer, pour moi et pour plus de 189 personnes aveugles ou mal voyantes à ce jour, une fabuleuse aventure humaine et technologique.

Instructeur et Chef pilote à l’aéro-club des Mousquetaires d’Auch avec qui nous allions faire tous nos débuts, tu fus dès le départ et pendant de longues années, Éric, le Secrétaire et le Chef pilote des Mirauds Volants.

C’est avec toi que, partageant de nombreuses et passionnantes heures de vol dans le ciel auscitain, nous avons mis au point la méthode de guidage à la voix, toujours en vigueur dans notre association.

C’est aussi avec toi que, utilisant la structure de notre petit aéro-club ainsi que pendant de longues nuits dans votre maison de Castéra, aidés par ta compagne Marie, nous avons fondé toutes les bases de cette association qui, aujourd’hui encore, reste unique au monde.

C’est encore sur le petit Cessna 150 des Mousquetaires, le F-BSIU, que tant de pilotes handicapés de la vue ont fait leur premier vol aux commandes avec toi en tant qu’instructeur.

Passionné de la première heure même si tu as bien souvent su modérer mes ardeurs, convaincu toi aussi que les aveugles et les malvoyants pouvaient aller nettement plus loin dans le domaine aéronautique que le simple « baptême de l’air », tu avais ta façon bien à toi de leur prouver que c’était réellement eux qui tenaient les commandes. Lors de moments de doute où nous aurions pu croire que c’était toi qui manœuvrais effectivement l’avion, tu posais tes deux mains sur les épaules de ton élève et tu t’écriais : « tu vois bien que c’est toi qui pilotes ! » nous témoignant ainsi toute ta confiance.

Ainsi, avec le 3ème mousquetaire, Jean-Claude Laporte, nous avons créé les « Mirauds Volants », le 4 février 1999.

Aujourd’hui, Éric, 2 900 heures de vol et 77 stages plus tard, après qu’une dizaine d’entre nous soient intégrés en aéro-club, les « Mirauds Volants » vont fêter leur vingtième anniversaire.

Depuis quelques années déjà tu ne fais plus partie de notre association, et le dispositif SOUNDFLYER (sa version 1, puis désormais sa version 2) a soulagé et relayé le rôle vocal de nos instructeurs, nous conférant par là-même une bien plus grande autonomie à bord.

De plus, 5 d’entre nous sont désormais titulaires de la partie théorique du brevet de pilote privé… Que de chemin parcouru en 20 ans !

Mais tout cela ne peut nous faire oublier le rôle déterminant que tu jouas dès notre naissance et tout au long de nos premières années même si, parmi celles et ceux qui volent aujourd’hui chez les « Mirauds », bien peu restent de ceux qui t’ont connu.

Il en est ainsi, la roue tourne, mais 20 ans plus tard, les « Mirauds Volants » demeurent !

Merci, Éric.

Le président, Patrice RADIGUET




2003 Saint Gaudens stage pilotage

Cher Patrice,

Je veux te remercier pour la qualité de ce stage si bien orchestré, qui a dû nécessiter beaucoup de travail en amont.

J'ai été séduit par l'intelligence du cœur des Mirauds stagiaires que je ne connaissais pas pour la plupart.

Nous avons beaucoup de chance avec notre instructeur Eric, si pédagogue et dévoué à notre cause.

La perspective du projet Thalès, nous ouvre des horizons de rêve.

Bien cordialement à toi. 

Jean Claude




2003-06-23 Le reve d'Icare ...par Thales

 

Depuis cet hiver nous rêvions, comme les enfants au pied du sapin, du système que vous aviez décidé de créer pour nous les Mirauds Volants.

Ce matin du lundi 23 Juin 2003 a Biscarosse, Patrice fondateur des Mirauds Volants, accompagné d'Eric notre instructeur, se pose après un premier vol d'essai qu'il qualifie de fabuleux.

Mon premier vol en fin de matinée avec Joël consiste, en tant que passager, à découvrir le principe de l'appareil, écouter la musique du gyro et la voix du GPS. Obtenir par les touches d'un clavier numérique, via un casque d'écoute, l'ensemble des informations de vol (inclinaison assiette, altitude, vitesse, cap, etc...) m'a réellement donné l'impression d'avoir trouvé enfin le bouton qui éclaire les instruments du tableau de bord, ce tableau de bord qui s'est éteint pour moi lors d'un accident en 1997.

Pouvoir continuer mes vols, avec la lecture des instruments, me remplit de bonheur puisque c'est à partir de ces informations que le pilote construit son vol, le personnalise, qu'il prend les décisions et devient responsable.

C'est l'intérêt du pilotage.

Puis, en fin d'après-midi, j'ai fait mon premier vol aux commandes, casque de l'appareil sur les oreilles, avec Eric notre instructeur et Joël de Thalès.

Ce vol m'a confirmé le potentiel extraordinaire du système Thalès.

La partie GPS est accessible immédiatement, simple, claire et efficace.

La partie gyro, assiette et inclinaison, m'a donné satisfaction en vol rectiligne ou changement de trajectoire d'angle faible.

Dans ces phases de vol linéaire, j'ai éprouvé une sensation de liberté à mener mon vol, dans ce "couloir du silence", qui nous indique que tous les paramètres sont bons.

A contrario, dans les phases de vol à plus grande inclinaison et assiette, où les sons s'additionnent, j'ai ressenti le besoin d'apprentissage du système, comme pour tout appareil nouveau.

C'est alors Eric, le génial chef pilote instructeur depuis le début des Mirauds Volants, qui a donné de la voix, nous rappelant son indispensable présence à bord.

Dans le trop bref instant de ce vol, à peine plus d'une demi-heure, je me suis parfaitement situé dans l'espace avec les touches du GPS, jusqu'au tour de piste final du terrain de Biscarrosse.

L'indication de la route suivie au roulage au sol, s'avère également précieuse pour rejoindre les installations.

Si l'atterrissage et le décollage resteront des phases "délicates" pour les Mirauds Volants, j'ai la sensation que le système Thalès nous restituera l'autonomie dans la quasi intégralité du temps de vol.

C'est un formidable espoir pour tous les Mirauds Volants, qui seront de plus en plus nombreux.

C'était Noël en plein solstice d'été à Biscarrosse

C'était Noël aussi pour nous de vous voir, ingénieurs et chefs de projet à notre écoute, équipe unie et enthousiaste, dans une ambiance studieuse, tendue vers l'aboutissement réussi de ce projet, et animée d'une générosité palpable et d'un humanisme évident.

Merci à toi Eric pour ton accueil, et transmet à toute l'équipe de Thalès notre reconnaissance, ainsi que toutes nos amitiés aéronautiques.

Jean Claude LAPORTE






2010-06-19 Salon de l'aviation verte au Bourget

Bonjour les Mirauds-volants,

Samedi 19 Juin dernier, une escadrille de 5 Mirauds-Volants, 2 filles et 3 garçons, se relayaient devant le nez du Mystère 4 du Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget, pour tenir notre stand à l'occasion du 2ème Salon de l'Aviation Verte.

Le public, peut être en raison de la météo fraiche et ventée, s'avéra des plus clairsemés.

Ce salon avait l'air d'un rassemblement de passionnés, ingénieux et avant-gardistes, convaincus de toucher à une ère nouvelle des énergies de propulsion, souvent électriques.

Je suis tombé à l'arrêt devant 3 appareils :

1 : Le parapente sur charriot, motorisé électrique.

Cela fonctionne bien nous explique le propriétaire venu du coin de DAX dans les Landes, mais l'inconvénient réside dans les batteries : leur poids, ici 35 kg, sur 85 total de l'appareil.

Mais surtout dit-il, la gestion du cycle charge/décharge, qui mal géré peut devenir dangereux.

Cela reste une affaire de spécialistes, et pas encore grand public.

Sinon en vol c'est génial, et la puissance et le couple sont constants, dès les faibles régimes, pas besoin d'attendre de monter les tours minute pour chercher le couple maxi.

Cet argument du moteur électrique nous sera répété dans les stands.

2 : le SUNSEEKER

Espèce de moto planeur à propulsion, à moteur électrique et batteries suppléées par une couverture cellules photovoltaïques plein les ailes. Cet appareil révolutionnaire en bien des points, nous a frappé par son hélice propulsive, dont les 2 pales venaient se réunir en prolongement du cône !

Le fuselage est formé d'une poutre tube, si fine, qu'elle évoque immanquablement la taille de la libellule.

Le présentateur démonstrateur, si heureux de voir des Mirauds-Volants   en goguette, voulut nous faire une démo live du moteur électrique, que vous pouvez écouter en MP3 ci joints, (à lire chronologiquement)

Voici l’article d’Avia Sport sur le SUNSEEKER

‘’Avec Sunseeker I, Éric Raymond traversait les Etats-Unis en 121 h et 21 vols, en août 1990.

Mû par un moteur électrique, Sunseeker I était équipé de batteries alimentées par des cellules solaires. Puis la machine fut optimisée. Aile redessinée et nouveaux capteurs solaires en 2002. Moteur deux fois plus puissant en 2006. Baptisée Sunseeker II, la machine traverse les Alpes en mars de la même année à l’occasion d’une tournée européenne.

Aujourd’hui, Éric Raymond développe Sunseeker III, un biplace sur base de Stemme S-10.

http://solar-flight.com

3 : Le Space-Bike

Un ballon de 5 m de diamètre gonflé a l'hélium, un filet qui coiffe le tout, et soutient un système ultra léger de tubulures et courroies, siège type camping, et… le pédalier !

Le poste de pilotage-pédalage’, actionne 2 hélices de 2m de diamètre.  

Du jamais vu ! :  tu la touches, et elle s’écrase entre tes doigts !

Elles sont creuses, comme si on n'avait conservé que la peau de... carbone, souples mais extrêmement résistantes. Une barre horizontale, du style des pendulaires, permet de remonter les hélices d'un plan vertical vers un horizontal, comme pour les orienter !

 ‘’J'ai essayé de traverser la Manche’’, dit le génial aventurier, mais j'ai fait demi-tour après 34 km, à cause... du vent. Au dessus de 4 à 5 nœuds de vent, on ne maitrise plus, et ça devient un ballon libre !  Dit-il en partant d’un grand éclat de rire communicatif…

Nous le quittons…, heureux de fouler le plancher des vaches ! 

Les démonstrations en vols furent limitées par les conditions météo, mais de nombreux autres appareils ornaient le tarmac du Bourget :  

Le plus petit bimoteur du monde électrique, le Cri-Cri des Charentais, encore en expérimentation, mais plein d’avenir, sa qualification voltige ne posant pas le problème de l’alimentation carburateur…

La série des avions de René Fournier, les RF 01 à 9 …

Aviation durable avant l’heure, Gérard FELDZER justifie ainsi leur présence : ‘ leur chemin à suivre n’était pas celui de la performance à tout prix, mais celui du vol économe’.

Enfin autre révélation du salon à propos du niveau sonore.

La propulsion électrique réduit le bruit, mais des études comparatives, montrent que sur un avion classique, l’hélice serait responsable de 70 % contre seulement 30 au moteur.

Donc des recherches sont menées conjointement sur la réduction sonore des hélices.

En conclusion, comment ne pas s'émerveiller devant tant d'ingéniosité et d'espoir de monde meilleur.

Et si ce n’est pas demain, on le prendra après demain, l’important est bien que ce mouvement soit en marche.

Vélivolement vôtre.

Jean-Claude

NB : Quelques notes d’Avia Sport :

Avec 250 km/h au compteur, le Skyspark détient le record de l’avion à motorisation électrique le plus rapide.

Marque PIPISTREL :

• Electro Taurus

La version électrique de ce premier biplace motoplaneur ULM n’est toujours pas homologuée en France. Doté par la société Enstroj d’un moteur brushless de 30 kW alimenté par des batteries Li-Po de 6 kW pour 46 kg, l’Electro Taurus dispose d’une heure d’autonomie en palier.

Toutefois, la pratique du vol à voile sera d’utiliser la puissance du moteur pour grimper à 500 m puis économiser assez de réserve pour rentrer sans mal en ayant évolué avant cela entre 1800 et 2000 m. Dégraisser le Taurus reste la priorité. En deux ans, l’allégement de la cellule a permis de gagner 15 kg. Son prix, environ 90 000 € HT, est le même que pour la version thermique.

ELECTRAVIA

La société basée dans les Hautes-Alpes conçoit et commercialise des systèmes de motorisations électriques (E-Motor), des aéronefs qui en sont équipés (ElectroTrike) et des hélices silencieuses à haut rendement (E-Props).

www.electravia.fr

YUNEEC E 430

Premier avion électrique commercialisé, il est Chinois…

La commercialisation de l’E 430 a débuté et les premières livraisons sont annoncées pour avril 2011. Une nouvelle batterie permet de voler jusqu’à deux heures en configuration monoplace (au lieu d’une heure et demie) sans supplément de poids. Le moteur du Yuneec E 430 est construit en interne, la société étant le n°1 mondial de l’aviation radiocommandée électrique. Il développe jusqu’à 54 hp. De quoi croiser à 55 kt (80 kt max). Un pack de batterie pèse 83,5 kg. Le moteur seulement 19 kg. Deux exemplaires seront présentés à Oshkosh. L’un d’eux enchaînera avec une tournée européenne.

Prix annoncé : 69 995 € TTC.

Sans parler de Solar Impulse qui totalise déjà cinq vols d’essais et des résultats très prometteurs pour son tour de la Terre…




2010-12-10. Un gypaete barbu bleu survole Ponson


Salut amis Mirauds-Volants, 

3 degrés et plafond bas sur Ponson cet après-midi.

Mais le soleil brille sur le Gers, et sur le coup du café, Patrice a décollé de Nogaro.

Tout à coup, le petit avion bleu a déchiré le silence par le nord de la piste

J'avais tout juste eu le temps de me positionner avec Alberta au pied de la manche à air, et de régler ma toute neuve ICOM portative sur 123,45… que la voix de notre ‘gypaète’ annonce le 'Papa Gourmand' en tour de piste à Ponson.

Je n’aurai que le temps d’exprimer la bienvenue et ma joie de cette rencontre Mirobolante.

Juste deux passages rapides tel un racer, en 28 puis en 10, et voilà l'oiseau bleu remonté en régime plein pot vers le nord, à nouveau attiré par le soleil de l'Armagnac.

Il est joli ce petit avion bleu conclut  Alberta!

Promis Patrice et JP, à la prochaine au printemps, on prend le temps du verre de l’amitié.

 

 JC Laporte.

 *Patrice, surnommé ici gypaète poilu, pour sa grande barbe




2010-12-10. Patrice tente Nogaro-Ponson

Bien chers-ères tous et toutes,

LFCN (terrain de Nogaro, 32) le 10 décembre à 13h30.

Ça y est, on se lance.

Hier on voulait le faire aussi, avec une température extérieure de plus de 20 degrés au soleil et un grand ciel tout bleu, mais le temps du repas de midi un vent du Sud-ouest s'était levé soufflant à 40 Kt vers 2000 ft.

Alors, on a préféré rester au hangar pour bricoler sur l'avion et ne pas se faire secouer inutilement.

Mais ce matin, malgré un ciel bas et une température de 3 degrés, on a pris les cartes pour localiser le terrain grâce à ses coordonnées GPS.

Ensuite, on est allé sur GOOGLE-EARTH, mais la piste est trop récente et elle n'y est pas encore visible.

Et ce coup-ci, on s'est décidé… On sort du hangar mon petit avion bleu, le F-PMPG. Batterie du SOUNDFLYER chargée et en place, contacts vérifiés coupés, je brasse l'hélice une dizaine de tours pour faire monter l'huile dans les cylindres.

La compression est bonne… Tout va bien.

Mais où va-t-on ainsi ? 

Jean-Claude a ouvert sa piste en début d'automne, et moi, depuis décembre 2008, j'ai acheté un petit avion que j'ai laissé basé sur le terrain de NOGARO, à l'Ouest du département du Gers.

Il était normal qu'à un moment, nous désirions présenter l'avion à la piste, ou peut-être le contraire.

En tout cas, pour nous le symbole est fort, deux "MIRAUDS" d'entre nous ont concrétisé leur rêve un peu plus avant : l'un en devenant propriétaire de sa machine, et l'autre en créant sa propre piste.

Tour de l'avion, rien d'anormal… De toute façon, ce petit POTIER P 180 S est tellement simple qu'il tient plutôt de la bicyclette que de l'AIRBUS A380.

Jean-Pascal (mon ami et instructeur) et moi nous installons à bord.

Bon d'accord, ce n'est pas très large, surtout que nous sommes l'un et l'autre assez emmitouflés. Je n'ai concédé qu'un léger pull à mes habitudes sous ma combinaison de vol, mais J-P a carrément opté pour la combinaison de ski et le bonnet par-dessus sa casquette.

C'est que bien sûr, un avion aussi rudimentaire n'est évidemment pas muni d'un quelconque système de chauffage (mais je vous promets que ça va bientôt changer) et, de plus, c'est le royaume des courants d'air Brrr… Alors, on s'est équipé.

13h45, verrière baissée j'appelle Jean-Claude juste avant de mettre en route : " on arrive d'ici une demi-heure ".

Bien sûr, là aussi, j'aurais pu faire chauffer gentiment à 1000 tours/minute et profiter de ce temps pour appeler Jean-Claude. Mais tout comme il ne possède pas de chauffage, le Papa Maman Papa Gourmand n'est pas non plus muni de silencieux d'échappement (mais ça, ça va aussi changer bientôt) et donc, à partir du moment où son moteur tourne, cela tient plus du rugissement que du feulement.

Contact batterie, magnéto (il n'y en a qu'une), un poil de gaz, starter tiré…

" Personne devant, personne derrière "?

"Tu peux y aller" me répond J-P.

Je presse le bouton du démarreur et, comme d'habitude le miracle se produit : mon petit moteur part au quart de tour. 1000 tours, pieds sur les freins et on laisse chauffer (le moteur, pas la cabine bien sûr).

Tempé d'huile à 50, je relâche la pression de mes pieds sur les freins et roule vers la bretelle qui, contournant l'extrémité Est de la piste, permet d'y pénétrer.

Stop. Point fixe, essais moteur…

Là aussi, tout est parfait et je m'annonce pour alignement et décollage en piste 32.

14h03. Pieds sur les freins je lance à pleine puissance les 80 cv de mon moteur puis lâche les freins. Le coucou bondit : 50, 55 Kt, mon Papa Golf a quitté le sol et, dans l'air glacé, a pris ses 500 ft/minute de montée.

À cette puissance, le vacarme est épouvantable et j'ai toutes les peines du monde à déchiffrer les informations que me communique le SOUNDFLYER.

Vivement que J-P et moi, avec l'aide de quelques copains parmi l'équipe des constructeurs amateurs de NOGARO ayons fabriqué ce foutu silencieux.

Enfin… Il vole, et c'est ça qui compte.

Cap au 180, toujours en montée vers 2000 ft.

Bien sûr, on a le soleil de face et nous n'y voyons à peu près rien ni l'un ni l'autre. Moi, c'est normal, mais J-P fait la petite nature : il paraît que ça le gêne. Chochotte ! Cap sur le VOR LMB. Enfin, oui, il s'agit bien de mettre le cap sur LMB car, bien entendu, Papa Golf n'est pas équipé d'un récepteur VOR.

Il possède par contre, suprême luxe, un transpondeur, et en mode S, s'il vous plaît.

À l'horizon, une première barre nuageuse m'oblige à redescendre quelque peu.

Le ciel s'assombrit et ce qui vient gêner notre visibilité change de nature : derrière cette première rangée de cumulus il y en a une autre, encore plus basse, et encore d'autres derrière. Le plafond se soude et s'abaisse. Je zigzague entre les ventres bien noirs, à la recherche de quelques trous de lumière. Jean-Pascal parvient néanmoins à nous localiser. Nous sommes passés sur la fréquence de Pyrénées-Info et, à la demande d'un autre pilote, le plafond nous est indiqué "brocken à 1300 ft/sol".

Ça fait pas très haut…

J-P découvre soudain le VOR, là, juste sur notre gauche.

Ouf ! Voilà un vrai point de repère.

À ce que nous avons vu sur les cartes, le point suivant est la pointe Sud-est d'un lac et là, nous n'aurons qu'à tirer vers la gauche pour tomber sur la piste de PONSON. Le plafond baisse encore. Aux abords de la CTR de TARBES, il doit osciller entre 5 et 600 ft/sol.

Voici un lac, et il semble bien avoir une pointe au Sud-est. Pourvu que ce soit le bon ! Je pique vers l'est. " Terrain en vue ", me dit tout à coup Jean-Pascal.

Je clôture momentanément la fréquence avec Pyrénées-Info, et bascule la radio sur 123.45 comme nous l'avons convenu avec Jean-Claude ; il est 14h30.

En raison des très mauvaises conditions de visibilité qui lui rendraient mon guidage trop compliqué, Jean-Pascal prend alors les commandes (ce qui lui arrive très rarement) et réalise deux passages à très basse altitude au-dessus de la piste : l'un sur l'axe 10, et l'autre en 28.

Jean-Claude est bien là, à côté de la manche.

Il n'est d'ailleurs pas seul et tous deux nous font de grands signes. Nous sommes en contact radio.

Pour aujourd'hui, nous avions décidé de ne pas nous poser, tout d'abord parce que, s'agissant d'une piste privée, mon avion ne figure pas sur la liste des aéronefs autorisés qui a été déposée en Préfecture, et ensuite parce qu'il a plu toute la nuit et que, le sol devant être un peu détrempé, j'ai peur que mes 80 petits chevaux joints aux 600 mètres de la piste ne me permettent pas de redécoller avec suffisamment de sécurité.

Le verre de l'amitié sous la chaussette, ce sera pour le printemps prochain, avec un sol bien dur.

Par la radio, nous prenons congé de Jean-Claude et regagnons de l'altitude.

Oh, un peu, pas trop car J-P m'explique que, s'il pouvait se mettre debout dans l'avion, sa tête serait dans la couche. Mais à l'inverse de l'allée, plus nous avançons et plus le plafond remonte. Que c'est agréable.

Nous réussissons même à retrouver le VOR LMB ce dont, vu les circonstances, nous tirons une petite fierté.

Bientôt les cumulus s'espacent et des pans de ciel bleu refont leur apparition.

Du coup, je reprends un peu d'altitude.

Au passage, nous en profitons pour aller saluer notre ami Pierre, ancien propriétaire du F-PG, par quelques cercles autour de sa maison et la simulation d'une panne moteur. Pierre est dehors et nous fait de grands signes.

Puis, route sur NOGARO où nous nous intégrons dans le circuit de piste 32 et nous posons sans encombre ; il est 15h06.

Je coupe les contacts et éteins le SOUNDFLYER. Nous ôtons nos casques : nous sommes complètement sourds et transis, mais nous avons bien l'intention de redécoller dès demain matin.

Patrice 

 







2013-03-21. Compte rendu AG Mirauds Volants, visite du TBM850



SOCATA, 3 h de l’après-midi samedi 21 mars 2013.

L’avion du 3, c’est quoi ?

300 nœuds de croisière, 3 000 km d’autonomie, 30 000 pieds, environ 10 000 m d’altitude.

Tu peux rayonner loin, avec ce plaisir incroyable d’avoir dans la main les 850 chevaux de la turbine PRATT et WHITNEY de ce monomoteur sans vibrations, au poids léger de 3,3 t.

On s’est inspiré de l’américain MOONEY, la "jaguar de l’air" qui fut associé à la naissance du projet. TB pour Tarbes, M pour MOONEY, signent le patrimoine génétique de ce qu’on appelle la FERRARI de l’air.

Nous les Français, on construit des avions performants, qui donnent l’envie et le plaisir de piloter, quand d’autres considèrent l’avion comme un seul moyen de transport, aux commandes de vol trop lourdes.

Lui : Si je gagne au LOTO, je l’achète… et je voyage dans le monde !

Moi : Je suis candidat copilote !

Lui, c’est Jean François Sochor, légendaire pilote d’essai de la SOCATA qui a participé activement à la mise au point de ce bijou d’avion.

Par son vécu exceptionnel, il a donné des couleurs à notre visite des ateliers du TBM850, qui agrémentait notre assemblée générale 2013 à TARBES.

Il a tout fait en avion et partout dans le monde et t’en parle comme si c’était 3 fois rien !...

Une fine odeur mêlée de peinture et matières composites, marque notre entrée dans le nid de l’oisillon prêt à casser la coquille. A peine remis de notre incrédulité d’approcher le pur-sang Pratt turbinisé, nos hôtes adoptent d’emblée un verbe imagé.

C’est comme à la radio, on n’y voit pas mais les images sont claires.

C’est comme ça les cerveaux brillants, ça comprend le besoin avant qu’il soit exprimé.

Cerise pour les mirauds, leur bon cœur nous permit de caresser les plumes de l’oiseau, d’appréhender ses belles courbes et sa peau douce. Comment imaginer sans les toucher ces deux barrettes de correction aérodynamique derrière le radar météo, sorte de torpille qui dépasse le bord d’attaque sur une seule aile, créant une dissymétrie d'écoulement des filets d’air.

Nos doigts s’attardent sur l’hélice quadripale à bouts larges et ronds, comme les pétales d’une fleur au bec. Et par l’esprit nous l’imaginons là-haut dans le ciel, métamorphosée en dévoreuse de filets d’air sous les rugissements de la turbine, propulsant machine et pilotes vers les 600 km/heure.

Enfin, comment ne pas avoir ici une pensée pour les compagnons de cet atelier et leur conscience de réaliser une œuvre bien au-dessus de la matière qu’ils peaufinent en gestes d’orfèvres.

L’avion se révèle être un concentré d’ingéniosité aéronautique, résultante d’une équation technico économique propre à transporter 6 personnes compris le pilote, plus loin, vite et haut, bien au-dessus des soucis de la météo. Il est de plus capable si besoin de se poser sur une piste courte en herbe, grâce à la reverse de l’hélice.

Lui : La Turbine PRATT et WITNEY c’est un petit cylindre de 80 kg qui coûte 1/3 du prix de la machine.

Moi : Encore le 3 ?

Lui : oui Oui oui !!! et 3 millions d’euros pour le tout. Il revient environ à 1 500 € l’heure. Par exemple pour un vol de TARBES à AJACCIO, il faudra 1h10 et ceci dans le confort d’un avion de ligne.

A 5 passagers, sur ces trajets transversaux, le coût est comparable à la ligne, avec gain de temps, et liberté des horaires.

Moi : je comprends pour le LOTO !

Lui : Oui !!! Mais il faudra gagner un peu plus des 3 millions, parce que quand tu l’as, c’est pas tout, mais faut y mettre du kérosène, et faut l’entretenir, et quitte à voyager, autant pouvoir profiter des bonnes cuisines du monde

Moi un peu méditatif ,  j’entends déjà l’air de mandolinetto…

 Je suis sur la terrasse du vieux port d’Ajaccio devant la grande bleue…

‘’ Pour moi ce sera une salade fruits de mer et un petit Patrimonio frais…’’

Avion du ‘’3’’, Avion du rêve !

 

Tous nos remerciements a Philippe Deségovia et Olivier Grabé  de SOCATA qui ont permis et guidé cette visite.

Jean-Claude  LAPORTE 

Ndlr : Ils en vendent plus ou moins 50 par an, majoritairement aux US.







2013-04-06. Radio Voix Bearn et JCL a l'AC Bearn


Amis Mirauds-Volants,

Ce week-end des 6 et 7 avril sont les journées portes ouvertes des aéroclubs adhérents à la campagne télévisée de la FFA en promotion de leurs activités.

A l'invitation de notre ami Jean-Michel POULOT de Radio Voix Béarn, qui réalisait un direct radio sur cet évènement, je me suis rendu à mon aéroclub sur l'aérodrome de PAU PYRENEES. L'objectif était de présenter toutes les facettes des activités de l'AC Béarn et de rappeler à chaud au public palois qu'il pouvait être accueilli pour un vol d'initiation à l'école de pilotage ou un simple baptême de l'air. Malgré les frisquets 5 degrés et un plafond bas, les vols se sont enchainés mais le soleil prévu pour demain matin devrait inciter plus de monde à sortir des coins du feu...

J'ai donc répondu aux questions de Jean-Michel, en soulignant la qualité de l'accueil qui m'avait été réservé par le Président claude Bougon et les instructeurs Didier Sigonneau et Daniel Callais, ainsi que Martine l'assistante administrative, malgré ma canne blanche.

Et le Président de souligner : si Jean-Claude est toujours là, c'est qu'il s'y sent bien ?

Oui je suis bien dans ce club, où il faut le préciser j'avais fait mes premières armes il y a fort longtemps, alors que j'y voyais plus loin que le bout de la piste...

À souligner enfin que je suis passé aux questions, aux cotés d'Alexandre, un jeune élève pilote de 19 ans, inscrit depuis ce janvier et avec 8h de vol au carnet, actuellement étudiant BTS en espace vert, mais fondu d'aviation et qui part dans 3 mois au Canada continuer sa formation, dans l'espoir de devenir pilote professionnel. 

Le hasard faisant les choses, c'est aussi l'âge que j'avais à mon inscription pour mes premiers vols, des étoiles plein les yeux...

Les générations se suivent...

Et, ce fut pour moi une fois de plus l'occasion de réaliser la chance qui est la mienne, comme la vôtre aussi amis Mirauds-Volants, de pouvoir voler ou continuer à voler, et toujours fréquenter l'aéroclub…

Jean-Claude






2015-02-13. Un tetras a Ponson

Amis Mirauds-Volants, connaissez-vous l'U L M Tétras ?

Il s'en est posé un sur les bruyères de la lande de PONSON ce vendredi13 février, où j'ai eu la chance de connaitre ce véritable avion 3 points, un air de PIPER J3, mais ici côte à côte.

Conception et fabrication française du coté de Dijon me dit-on, il fait ses preuves depuis plus de 20 ans par ses qualités, durabilité, et performances STOL (Short Take Off and Landing).

J'ai pu expérimenter les seuls et petits 100 mètres pour s'envoyer en l'air, vers une montée à 1000 pieds minute et plus (vraie performance en cette veille de St Valentin).

Je vous recommande donc cet oiseau rare en montagne, mais assez présent sur nos terrains paraît-t-il, pour ses qualités de vol et son plaisir de pilotage.

En attendant restez au chaud, il neige ce soir sur la bruyère de Ponson…

JCL

Nota : le Tétras nommé aussi coq de bruyère, ou tétras lyre par la forme de sa queue en vol, un oiseau de moyenne montagne assez secret , vit l’hiver dans un nid fait de neige en igloo pour température constante autour de 4 degrés.





2021-05-27.LA SEMAINE DES PYRENEES - Thomas Dubois


PONSON-DESSUS Samedi dernier, Thomas Dubois, personne non-voyante, a vécu une expérience qu'il n’aurait jamais pu imaginer avant : piloter un avion le temps de quelques minutes.

Ils ont donné rendez-vous samedi matin à l'aérodrome de Ponson-Dessus.

Aux alentours de 9h, toute une délégation arrive sur place pour partager ce moment avec Thomas Dubois : des membres de sa famille ; Jean-Claude Laporte, co-fondateur de l'association des Mirauds Volants à l'origine de l'initiative ; Anne-Marie Larmitou et Gérard Casamajou, respectivement présidente et vice-président de la délégation Pyrénees de la fondation ; Frédéric Gaillane (école d'éducation de chiens guides destinée aux enfants aveugles et malvoyants); sans oublier son chien guide, Jarod, dont il ne peut se séparer.

A seulement 8 ans, Thomas, atteint d'une maladie génétique, a perdu la vue.

Un handicap qui ne l'a pas empêché d'accomplir de grandes choses.

Agé de 21 ans, celui qui est originaire de Vic-en-Bigorre vit désormais à Lyon, où il effectue ses études de kiné. Thomas est également sportif de haut niveau de para biathlon, dont il a été champion de France participé aux Jeux Paralympiques 2018 de Pyeongchang.

Mais samedi dernier, il s'est lancé un tout nouveau défi, assez inimaginable pour une personne non-voyante : piloter un avion.

TOUT EST POSSIBLE

A son arrivée sur la piste, Thomas fait rapidement la connaissance de Martial, son instructeur. Avant de monter à l'intérieur du petit biplace de couleur orange - un Aeroprakt, pour les connaisseurs-, Thomas se représente l'avion en le touchant en long et en large. Puis, l'heure du départ arrive.

Après un décollage réussi, Thomas pilote l'engin pendant près d'une demi-heure. Un moment suspendu.

" C'est une idée incroyable au départ qui donne aujourd'hui la possibilité de faire piloter un avion aux personnes non-voyantes, confie Jean-Claude Laporte, co-fondateur des Mirauds Volants et également non-voyant. Le but est de rendre accessible la théorie du vol aux aveugles, de pouvoir apprendre la culture aéronautique, notamment grâce à une bibliothèque sonore "

De retour sur terre, Thomas ne cache pas sa joie d'avoir vécu cette expérience unique, au milieu des applaudissement de ses proches : " C'était trop bien ! On ressent, via les mouvements de notre corps, les accélérations, les penchements sur le côté etc. Martial me donnait les consignes à appliquer, tout en contrôlant si ça n'allait pas "

L'instructeur qui embarquait pour la première fois avec un élève non-voyant, en dehors de Jean-Claude, s'est dit bluffé : "Les non-voyants ont une précision et une qualité de la perception très élevée sur leurs gestes. Ma mission est de jouer le rôle d'un horizon artificiel vocal, en donnant les corrections de trajectoire à effectuer".

Pour Thomas, et pour tous les aveugles, cette expérience unique est un moyen de sortir de l'enfermement de leur handicap.

"En adaptant les choses, les non-voyants peuvent faire comme les autres, sourit Thomas, Tout est possible !"

Clément Beaume

Les Mirauds Volants

L'association européenne des pilotes handicapés visuels " Les Mirauds Volants "permet aux déficients visuels de piloter des avions, des planeurs et des ULM grâce à des formations et l'utilisation d'un soundflyer, un dispositif qui traduit les mouvements de l'aéronef : en signaux sonores. Elle facilite également l'accès à la culture aéronautique avec l'organisation de visite, la participation à des manifestations, la traduction de documents en braille et l'animation d'une bibliothèque sonore spécialisée en aéronautique.

En savoir plus : miraudsvolants.com






2023-09-27. Stage vol montagne ULM A22


Du 15 au 17 septembre 23, nous avons participé au premier stage vol montagne à Tarbes organisé par Jean-Claude Laporte à l’aéroclub Léon Morane. Nous nous sommes retrouvés Jeremy Olivier, Michel Lefèvre avec son chien et moi-même à l’hôtel pour déposer nos bagages. Un rapide plat de pattes au restaurant proche  la Mama et nous prenons la route de l’aéroclub. L’après-midi du 15 septembre nous avons fait la connaissance de notre premier instructeur Martial qui nous a fait un petit historique de l’aéroclub. Ensuite nous sommes allés découvrir notre U.L.M A22 et avons fait a chacun notre tour un amphicabine avec Martial. Ce jour là seul Jeremy a pu faire un petit vol d’une demie heure car la météo n’était pas très bonne. Le samedi nous avons pu piloter toute la journée avec Olivier et Celine, qui nous avaient rejoints le samedi matin. La météo était assez bonne et nous sommes allés nous  poser sur la piste de Jean-Claude à Ponson. L’après-midi nous sommes aller faire un tour sur le pièmont vers St-Godens. Le dimanche matin, la météo s’arrangeant, nous avons pu faire des vols montagne en allant se poser sur l’altisurface 800m de Artigues prés du pic de Ger. Le top fut au Bergons nid d’aigle perché a 1000m chez christian Exiga logeant  en chalet sur ce lieu paradis . A 83 ans il a écrit le livre de sa vie et en a dédicacé un exemplaire pour les mirauds volants.

Nous avons tellement été bien accueillis par tout le monde et surtout par nos instructeurs Martial, Olivier et Celine. Nous sommes tellement contents de ce stage que nous sommes prêts à le refaire.

Bernard D’onorio    

Trésorier les mirauds volants AEPHV